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Des articles en archéologie pour se creuser la tête

Du 1ᵉʳ au 31 août 2024, le réseau Archéo-Québec célèbre la 20ᵉ édition du Mois de l’archéologie ! Cet événement annuel vise à valoriser le patrimoine archéologique et à encourager une meilleure connaissance de l’histoire québécoise auprès du grand public.

Pour l’occasion, Érudit a déterré un florilège d’articles savants et culturels qui mettent de l’avant diverses facettes de la discipline archéologique.

L’archéologie dans les articles culturels

Dionne, Marie-Michelle. « Le secret bien gardé des artéfacts. » Cap-aux-Diamants, numéro 153, printemps 2023, p. 46–47.

« au-delà de leur forme et de leur apparence, les artéfacts qui composent les collections archéologiques recèlent une foule de secrets bien gardés, qu’une variété de disciplines scientifiques permettent de percer. »

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Lominy, Martin. « La pirogue à voyager dans le temps. » Continuité, numéro 180, printemps 2024, p. 14–14.

« L’archéologie expérimentale repousse les frontières du passé. Elle permet d’en reproduire les objets par des méthodes anciennes pour faire revivre au présent des savoir-faire d’antan. »

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Tremblay Lamarche, Alex. « Des amulettes égyptiennes en Nouvelle-France. » Revue d’histoire de la Nouvelle-France, numéro 3, automne 2023, p. 68–73.

« Printemps 2009. Les fouilles archéologiques entamées il y a 27 ans sur le site des anciens palais des intendants de la Nouvelle-France reprennent à Québec sous la direction du chantier-école de l’Université Laval. Les étudiants qui participent à l’opération de ce printemps ont pour mandat de documenter les usages de la cour située en face des deuxième et troisième palais des intendants. Leur objectif ? Trouver un dallage de grès installé vers 1750 et mettre au jour les vestiges d’un escalier monumental qu’on trouvait en façade du bâtiment. Ces apprentis archéologues sont toutefois loin de se douter qu’ils s’apprêtent à faire une découverte hors du commun. »

À lire sur Érudit : https://id.erudit.org/iderudit/104035ac [Accès restreint – Connectez-vous via une bibliothèque abonnée pour le consulter]

Veber, Madelene. « Destination : les répliques de grottes comme genre / Destination in the Cave Replica Genre. » Esse arts + opinions, numéro 111, printemps–été 2024, p. 44–51.

« Notre fascination pour l’art pariétal (aussi appelé art rupestre), comme pour la plupart des artéfacts préhistoriques, réside souvent dans le mystère de ses origines et le miracle de sa longévité ; il se présente à nous sous forme d’images qui nous parlent depuis un temps lointain. Georges Bataille, réfléchissant à sa rencontre avec les images qui ornent les murs de la grotte de Lascaux, doute que l’esprit puisse imaginer quelque chose de plus distant qu’une « vision qui depuis des millénaires nous attend » ».

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L’archéologie dans les articles savants

Burke, Adrian L. « La formation d’Autochtones en archéologie au Québec et au Canada. » Recherches amérindiennes au Québec, volume 48, numéro 3, 2018, p. 105–111.

« Cette note de recherche présente un survol de la situation au Québec et au Canada concernant la formation d’Autochtones en archéologie. Les différentes communautés autochtones du Québec veulent développer leurs capacités internes pour gérer les ressources archéologiques sur leur territoire. Pour ce faire, il faut former plus d’Autochtones en archéologie. Les défis sont nombreux en ce qui concerne la formation, et l’accréditation des archéologues au Québec demeure un problème. Pour la formation des Autochtones en archéologie au Québec, l’auteur propose un modèle général qui sera adapté aux besoins et aux réalités de chaque communauté. »

À lire sur Érudit : https://id.erudit.org/iderudit/1062137ar

Chapdelaine, Claude. « Laurent Girouard, un pionnier de l’archéologie québécoise. » Recherches amérindiennes au Québec, volume 43, numéro 2-3, 2013, p. 113–117.

« Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire de l’archéologie au Québec, nous devons rappeler que cette discipline, qui remonte au milieu du XIXe siècle en Europe, ne compte pas de véritables représentants en sol québécois avant le début de la Révolution tranquille. Les premiers archéologues québécois vont apprendre « sur le tas », comme on dit ; d’autres iront chercher une expertise ailleurs au Canada, aux États-Unis et en Europe. Sans affirmer que l’archéologie québécoise n’existe pas avant 1961, disons simplement qu’elle est peu pratiquée. »

À lire sur Érudit : https://id.erudit.org/iderudit/1026113ar

Clavier, Annick. « Archéologie et politique / Archéologie et décroissance. » Canadian Journal of Bioethics / Revue canadienne de bioéthique, volume 2, numéro 3, 2019, p. 210–214.

« Ce texte analyse comment les valeurs de la société néo-libérale ont déterminé l’évolution de la pratique archéologique en France, qu’elle soit de recherche ou préalable aux travaux d’aménagement. Il appelle à la définition d’une archéologie différente, dans un monde sans croissance. »

À lire sur Érudit : https://id.erudit.org/iderudit/1066479ar

Santerre, Simon. « Les villages palissadés de la vallée laurentienne, un patrimoine archéologique unique. » Archéologiques, numéro 34, 2021, p. 19–37.

« Les palissades suscitent la curiosité. Elles symbolisent le défi que les premiers colons durent surmonter, soit celui de créer une enclave de protection au cœur d’un milieu hostile, et ce, avec des moyens plutôt rudimentaires. Des forts, des postes de traite et des missions ont notamment été ceints d’une clôture de pieux. Plusieurs villages ont aussi été dotés de tels ouvrages défensifs, mais dans plusieurs cas, il s’agissait plutôt de petits fortins et de redoutes aménagés en marge des habitations et ne protégeant que quelques bâtiments importants, dont l’église, le moulin et le manoir. Toutefois, trois villages français établis à la fin du XVIIe siècle, soit La Prairie, Boucherville et Pointe-aux-Trembles se distinguent d’autres établissements ruraux. En effet, ces villages étaient entièrement ceints de clôtures de pieux dans lesquelles les maisons étaient regroupées et organisées autour d’une trame de rues. Ces trois villages ont laissé des témoins archéologiques uniques au Québec, ainsi qu’une empreinte toujours visible dans le paysage. »

À lire sur Érudit : https://id.erudit.org/iderudit/1086827ar [Accès restreint – Connectez-vous via une bibliothèque abonnée pour le consulter]