
Le saviez-vous ? Au-delà des articles culturels et scientifiques, la plateforme erudit.org diffuse aussi plusieurs collections de livres et d’actes de colloques.
En cette Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, nous proposons un tour d’horizon de cette zone moins connue, mais non moins importante, de notre plateforme. Publié par des maisons d’édition scientifiques, des centres de recherche ou encore par des sociétés savantes, l’ensemble de ces ouvrages est d’ailleurs disponible en libre accès !
16 collections et 152 titres
Les friand·e·s de lecture et les curieux·ses de nature trouveront assurément leur compte en naviguant à travers nos 16 collections de livres et d’actes de colloque qui, mises ensemble, comptent 152 titres.
Vous souhaitez vous instruire simultanément sur l’origine de la Seconde Guerre mondiale, sur l’idéal incantatoire dans la modernité littéraire et sur la liberté artistique ? Nous avons tout ce qu’il vous faut : notre section hors collection présente une multitude de livres aux sujets aussi diversifiés que pertinents.
Vous y retrouverez d’ailleurs le Guide pédagogique sur la mobilisation des connaissances, qui aide quiconque désire entreprendre un projet de recherche à adopter des pratiques de coconstruction visant à résoudre plus efficacement des problèmes sociaux ou organisationnels.
Sinon, plongez-vous dans les écrivains de la modernité francophone en consultant Une littérature « comme incantatoire » : aspects et échos de l’incantation en littérature (XIXe-XXIe siècle), qui examine comment les paroles incantatoires imprègnent les écrits de Verlaine, de Rimbaud et d’une foule de grands auteurs, des années 1800 à nos jours.
Pour nos lecteur·trice·s plus méthodiques, la zone Livres et actes est aussi divisée en collections thématiques : vous laisserez-vous tenter par Culture française d’Amérique, un regroupement de 21 ouvrages publiés entre 1991 et 2004 par les Presses de l’Université Laval ? Sinon, la collection expansive des Publications de l’Association internationale des démographes de langue française (AIDELF) – Carrefour de la démographie francophone comblera sans doute vos attentes : dénatalité, migration internationale, relations intergénérationnelles… tout y est.
Pour aller plus loin
Votre faim de livres n’est pas encore rassasiée ? Nous diffusons plusieurs revues qui abordent le livre sous plusieurs angles. En voici deux qui vous feront peut-être apprécier davantage ces petits objets du quotidien.
Mémoires du livre
La revue savante Mémoires du livre est diffusée sur Érudit depuis 2009 et aborde biannuellement une foule d’enjeux liés aux livres imprimé et numérique : les acteurs et les institutions de la chaîne de production du livre, les matérialités et les contenus, les pratiques et les usages. À l’inverse de la majorité des revues en études littéraires, Mémoire du livre s’attache tout autant à l’étude du contenu littéraire qu’à celle de l’objet-livre lui-même. Ne vous surprenez donc pas d’atterrir sur un texte d’histoire ou d’économie lorsque vous plongez dans l’un des trente numéros de cette revue disponible en libre accès sur notre plateforme !
Cahiers de la Société bibliographique du Canada
La Société bibliographique du Canada est un organisme bilingue dont l’objectif consiste à encourager la publication de bibliographies, d’éditions critiques et d’études sur l’histoire du livre et la culture de l’imprimé.
Ses Cahiers, qui sont disponibles en libre accès sur Érudit, publient des articles et des notes qui touchent le monde de l’imprimé, les études sur la paternité d’une œuvre, les ouvrages numériques en sciences humaines, le droit d’auteur, le lectorat, les études de textes, etc.
Nous vous recommandons leur numéro Œuvrer ensemble. Les rouages collectifs dans la chaîne du livre, qui aborde notamment l’entraide et la fraternité dans le champ des comic books québécois, la tension entre la démocratisation de la création littéraire et la professionnalisation des écrivains reconnus au sein du festival littéraire Les Correspondances d’Eastman, ou encore la valorisation du travail de proximité et de la camaraderie chez les nouveaux éditeurs québécois.
Avant de tourner la page
Difficile de dissocier les livres des droits d’auteur, qui protègent les écrivain·es et encourageant la production littéraire et culturelle. Pour en apprendre davantage sur ces inestimables alliés du monde écrit, voici deux articles libres d’accès :
Goudreau, Mistrale. « Introduction au droit d’auteur. » Revue générale de droit, volume 22, numéro 2, juin 1991, p. 273–301. https://id.erudit.org/iderudit/1058121ar
En 1988, le Parlement fédéral apportait des modifications majeures à la Loi sur le droit d’auteur et il promettait de compléter la réforme de la loi dans les prochaines années. Depuis 1988, de nombreux auteurs ont commenté les modifications législatives, mais il y a peu d’écrits faisant une synthèse complète du droit antérieur et des modifications récentes. Dans cet article, l’auteure fait une présentation succincte de l’état du droit dans le domaine du droit d’auteur, compte tenu des modifications apportées par la Loi modifiant la Loi sur le droit d’auteur de 1988 et de celles découlant de l’accord de libre-échange conclu entre le Canada et les États-Unis.
Giguère, Adrien. « Le droit d’auteur : de l’imprimerie à l’autoroute de l’information. » Documentation et bibliothèques, volume 43, numéro 1, janvier–mars 1997, p. 31–37. https://id.erudit.org/iderudit/1033105ar
La notion de droit d’auteur telle que nous la connaissons aujourd’hui s’est modifiée depuis 400 ans au gré des changements sociaux et technologiques et elle se transformera encore avec la venue des environnements électroniques. Dans cette optique, il est intéressant de retracer les grandes lignes de l’origine et de l’évolution du droit d’auteur et de s’interroger sur l’avenir que lui réserve l’arrivée de l’autoroute de l’information.
Le Moine, François. « La loi, la statue et l’artiste. L’apport du droit moral aux débats sur la commémoration. » RACAR : Revue d’art canadienne / Canadian Art Review, volume 46, numéro 2, 2021, p. 108–121. https://id.erudit.org/iderudit/1085425ar
Les artistes sont les grands oubliés des controverses actuelles sur la commémoration et l’art public. Pendant longtemps, les polémiques portèrent sur la valeur esthétique ou le contenu moral des œuvres […] Étant donné que les débats plus récents portent essentiellement sur la remise en question du choix des personnages honorés ou des événements commémorés, les artistes, un temps au centre des controverses, se retrouvent aujourd’hui en marge des discussions.