La Fondation canadienne pour l’innovation a annoncé le financement de 7 cyberinfrastructures nationales, dont la Cyberinfrastructure ouverte pour les sciences humaines et sociales (COSHS) placée sous la direction de Vincent Larivière, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante à l’Université de Montréal et directeur scientifique d’Érudit.
Avec un financement total de 4,3 M$, le projet sera soutenu durant 3 ans par la Fondation canadienne pour l’innovation, le gouvernement du Québec et de l’Ontario, ainsi que par plusieurs universités canadiennes (Université de Montréal, Simon Fraser University, Université du Québec à Montréal, University of Victoria, University of Ontario Institute of Technology, Université Concordia, Université McGill). Cet investissement permettra le déploiement d’une infrastructure numérique nationale de recherche dédiée à la production, à l’agrégation, ainsi qu’à l’enrichissement et à l’exploration automatisée de données essentielles à la recherche en sciences humaines et sociales publiées au pays en français et en anglais. “Au terme du projet, les chercheurs québécois et canadiens auront accès à un plus large corpus de publications canadiennes en format numérique : revues, livres, données de recherche et autres publications non traditionnelles, mais également à des outils de découvertes et d’analyse disponibles depuis une vitrine Web intégrée à la plateforme Érudit”, précise Vincent Larivière, chercheur principal de la COSHS.
Une plateforme nationale reposant sur des technologies ouvertes
Bâtie à partir de la plateforme Érudit et des logiciels de gestion éditoriale développés par le Public Knowledge Project (PKP), la COSHS fédère un ensemble de partenaires nationaux et internationaux dotés d’une expertise de pointe en sciences des données dans le développement d’outils innovant sur les principes des logiciels libres.
“Érudit et PKP sont deux acteurs majeurs pour la diffusion de la recherche canadienne au pays et à l’international. En s’associant autour de ce projet, ils offrent chacun plus de quinze ans d’expériences dans la production d’outils en code source ouvert, le traitement des données, la diffusion, et dans la gestion de corpus numérique”, souligne Norbert H. Haunerland, vice-recteur associé à la recherche de l’Université Simon Fraser.
Bâtir un réseau d’expertises à l’échelle du pays
“L’une des principales forces du projet est qu’il vient rassembler des expertises et des outils provenant de différents groupes de recherche du Canada déjà impliqués dans le numérique. Nous pourrons ainsi compter sur l’expertise de l’Observatoire des sciences et technologies (UQAM), du DIRO (UdeM), du Vialab (UOIT), du laboratoire Nt2 (UQAM), de l’Electronic Textual Cultures Lab (UVIC), ainsi que sur l’infrastructure de Calcul Québec. À l’international, le COSHS travaillera notamment avec l’infrastructure française Huma-num et le Scholarly Communication Lab de l’Université d’Indiana. La Cyberinfrastructure ouverte pour les SHS est une étape concrète vers la mise sur pied d’une plateforme nationale de recherche sur l’édition savante”, conclut Frédéric Bouchard, vice-recteur associé à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation de l’Université de Montréal et président du Consortium Érudit.
En plus du soutien des universités engagées dans le projet, la COSHS bénéficie de l’implication de 24 chercheurs de premier plan. La création de cette cyberinfrastructure est un moyen unique de promotion et de développement de la culture et de la science, et qui consolide le leadership du Québec et du Canada dans le secteur des humanités numériques et de l’édition savante.
À propos d’Érudit
Plus important diffuseur numérique de la recherche canadienne publiée en français et bilingue, Érudit est un consortium interuniversitaire formé par l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Érudit est soutenu par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture. www.erudit.org
À propos de PKP
Attachée à la Simon Fraser University, PKP est une initiative interuniversitaire qui développe une suite logicielle gratuite et en code ouvert. PKP mène des projets de recherche qui vise à améliorer la qualitée et la diffusion de l’édition scientifique. Open Journal Systems (OJS), l’outil phare de PKP, est utilisé par près de 10 000 revues savantes actives à travers le monde. https://pkp.sfu.ca/
Partenaires de la COSHS
Calcul Québec/Canada, Chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante, Collaborative Knowledge Foundation, Electronic Textual Cultures Lab (uVic), Érudit, Huma-Num, Lab NT2 (UQAM), Observatoire des sciences et technologies (UQAM), Public Knowledge Project, RALI (UdeM), Vialab (OUIT).
Source :
Gwendal Henry
Chargé de communication – Érudit
gwendal.henry@erudit.org