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FAQ sur la correction post-diffusion

La politique sur la correction post-diffusion d’Érudit est en vigueur depuis le 1er octobre 2024. Voici les questions les plus fréquemment posées à ce propos. N’hésitez pas à communiquer avec nous à l’adresse edition@erudit.org pour obtenir plus d’information. Veuillez prendre note que nous acceptons exclusivement les demandes en provenance des équipes des revues, ainsi, nous invitons les auteurs et autrices à s’adresser directement à l’équipe de la revue ayant publié leur article.

Quelle est la nature du problème ou de l’erreur que vous cherchez à corriger?

  • Coquille ou erreur mineure : voir la question A.1
  • Erreur substantielle : voir la question A.2
  • Un·e auteur·trice a changé de nom : voir la question A.3
  • Plagiat et fraude : voir la section C.

A. Correction dans un article

La bonne pratique est de publier un erratum pour signaler la coquille à l’ensemble des lecteurs et lectrices. Veuillez vous référer à la section B. sur l’erratum pour en savoir plus sur la procédure. Érudit n’effectue pas de correction dans les articles (HTML ou PDF) ou dans leurs métadonnées, à moins que la coquille se trouve dans une métadonnée fondamentale pour la visibilité et la citation de l’article. Par conséquent, seules les corrections qui touchent les métadonnées suivantes sont acceptées (des frais s’appliquent; nous vous soumettrons une évaluation pour approbation avant d’effectuer la correction) :

  • volume(s);
  • numéro(s);
  • année(s);
  • titre;
  • sous-titre;
  • titre(s) parallèle(s);
  • sous-titre(s) parallèle(s);
  • référence(s) d’ouvrage(s) recensé(s);
  • auteur·trice(s);
  • pagination.

Par souci de transparence, nous ajouterons une note à l’article pour signaler toute modification apportée à celui-ci. Si vous distribuez des copies imprimées de votre revue, il faut idéalement faire un erratum dans un numéro subséquent pour en informer votre lectorat. Dans cet erratum, vous pouvez indiquer que la correction a été effectuée dans la version numérique sur Érudit.

Pour nous aider à effectuer la correction sur la plateforme, merci de nous fournir les informations suivantes à l’adresse production@erudit.org (ou ULavalErudit@bibl.ulaval.ca si vous avez l’habitude de faire affaire avec le centre de production de l’Université Laval) :

  • l’URL de l’article sur Érudit;
  • la métadonnée à corriger;
  • la correction à effectuer;
  • le fichier PDF de l’article avec la correction, s’il y a lieu.

En fonction de la correction à effectuer, plusieurs scénarios peuvent s’appliquer :

a. Si la correction affecte la validité scientifique de l’article, il est préférable d’opter pour une rétractation. Veuillez vous référer à la section C. portant sur la rétractation pour connaître la marche à suivre.

b. Si au contraire les conclusions de l’article ne sont pas compromises, c’est-à-dire que l’erreur n’affecte pas les conclusions de la recherche, il est préférable d’opter pour la publication d’un erratum pour signaler l’erreur à l’ensemble des lecteurs et lectrices. Veuillez vous référer à la section B. portant sur l’erratum pour connaître la procédure.

c. Finalement, si l’erreur touche une des métadonnées jugées fondamentales pour la citation de l’article, il est possible d’effectuer la correction sur la plateforme avec une note pour signaler cette correction. Veuillez vous référer à la question A.1 pour connaître la façon de procéder. La publication d’un erratum est tout de même souhaitable dans un tel contexte, particulièrement pour les revues avec une publication imprimée.

En conformité avec les recommandations émises par COPE en 2021 pour une vision plus inclusive de l’édition (en anglais seulement), Érudit s’engage à répercuter les changements de nom sur sa plate-forme peu importe la métadonnée ciblée et la raison du changement. Les modifications seront effectuées avec discrétion si l’auteur·trice le demande et dans des délais raisonnables.

Pour nous aider à répercuter les modifications sur la plateforme Érudit, merci de nous fournir les informations suivantes à l’adresse production@erudit.org (ou ULavalErudit@bibl.ulaval.ca si vous avez l’habitude de faire affaire avec le centre de production de l’Université Laval) :

  • l’URL de l’article sur Érudit;
  • le nom de l’auteur·trice à modifier;
  • le nouveau nom de l’auteur·trice;
  • les métadonnées et les paragraphes où une modification est nécessaire;
  • le fichier PDF de l’article incluant les modifications s’il y a lieu.

Pour faciliter l’association d’un·e auteur·trice à un article, nous recommandons aux revues d’intégrer l’utilisation des identifiants ORCID dans leur politique éditoriale.

Érudit ne peut garantir que les modifications seront visibles chez tous les indexeurs, car chacun gère différemment les corrections post-diffusion. N’hésitez pas à nous écrire à l’adresse edition@erudit.org pour obtenir plus d’information. Voici deux exemples :

Si Érudit est responsable de la création de vos DOI chez Crossref, nous nous assurons de mettre à jour les données au niveau du DOI. Toutefois, si c’est votre bibliothèque ou votre éditeur qui s’occupe de la génération du DOI, alors vous devrez leur adresser votre demande.

Selon les termes de notre entente avec Google, la seule situation qui permet une mise à jour rapide sur Google Scholar est une correction apportée au nom d’un·e auteur·trice. Dans ce cas, nous soumettrons une demande de mise à jour de la notice. Pour toute autre modification à un article, Google s’occupe de mettre à jour les notices. Notez que plusieurs mois peuvent s’écouler avant qu’elles soient mises à jour.

B. Ajouter un erratum dans un numéro

On peut penser qu’il est facile et sans conséquence de corriger rapidement et discrètement une erreur dans un article diffusé en ligne. Néanmoins, puisqu’un article peut être lu, cité et redistribué dès sa diffusion, nous conseillons d’éviter d’effectuer une correction, que ce soit dans le HTML ou le fichier PDF. En modifiant un article, on crée plusieurs versions du même article, risquant ainsi de provoquer une incohérence dans les citations de l’article et de la confusion chez le lectorat. C’est pour éviter ces situations sur notre plateforme que nous avons mis en place une Politique sur la correction post-diffusion en octobre 2024.

De plus, les consignes pour effectuer une correction post-diffusion peuvent différer d’une plateforme à l’autre selon les fonctionnalités offertes (par exemple, Érudit ne gère pas l’historique des versions). Comme il est impossible de garantir que la correction soit répercutée ailleurs, la bonne pratique reste ainsi de publier un erratum dans un numéro subséquent pour mentionner avec transparence la correction aux lecteur·trices et d’augmenter les chances de transmettre la correction aux indexeurs.

Sur la plateforme erudit.org, l’erratum et l’article visé par ce dernier sont liés, afin de signaler la correction au lectorat (voir par exemple cet erratum sur la plateforme). La mention avec hyperlien « Voir l’erratum concernant cet article » s’ajoute à l’article en version HTML et PDF. Puis, une note avec hyperlien vers l’article visé s’ajoute dans la version HTML de l’erratum.

Si vous publiez un erratum dans le prochain numéro de votre revue, vous n’avez pas besoin de nous aviser. Nous allons traiter l’erratum lors de la production du numéro.

Un erratum doit inclure les éléments suivants :

  • la référence complète de l’article visé par l’erratum;
  • les erreurs;
  • la correction.

Si l’erreur est dans un tableau, il faut mettre le tableau complet corrigé dans l’erratum avec le titre, le numéro, la légende et la source s’il y a lieu. Cela s’applique également aux figures.

Par exemple (cas fictifs) :

Veuillez prendre note qu’une erreur s’est glissée dans l’article « Les biais cognitifs » de Dominique Malton, paru dans le volume 10, numéro 2, 2023 de notre revue aux pages 7-20.

À la fin du 5e paragraphe de la page 8, on lit  « Phrase erronée », alors qu’on devrait lire « Phrase corrigée ».

Merci de votre compréhension.

Nous souhaitons porter à votre attention deux erreurs figurant dans l’article « Émergence et diffusion sociale de la notion d’atychiphobie » de Lucille Beverly Lavoie-Gagnon, paru dans le volume 2, numéro 1, 2005, p. 32-42 de notre revue.

  • Le nom de l’autrice est orthographié « Lucile Beverlly » alors qu’il s’agit de « Lucille Beverly ». La correction a été apportée dans l’article publié sur Érudit.
  • La note 13 aurait dû être retirée.

Merci de votre compréhension.

Nous sommes conscients que certaines corrections doivent être signalées sans délai aux lecteur·trice·s. Il est donc possible d’ajouter l’erratum dans le même numéro de votre revue sur Érudit. Veuillez prendre note que des frais supplémentaires s’appliquent et qu’une évaluation vous sera soumise pour approbation avant d’effectuer la tâche.

Pour nous aider à diffuser l’erratum, merci de nous fournir les informations suivantes à l’adresse production@erudit.org (ou ULavalErudit@bibl.ulaval.ca si vous avez l’habitude de faire affaire avec le centre de production de l’Université Laval) :

  • l’URL de l’article visé par l’erratum sur Érudit;
  • une brève explication du problème;
  • le fichier PDF de l’erratum.

Sur la plateforme erudit.org, l’erratum et l’article visé par ce dernier sont liés afin de signaler la correction à votre lectorat (par exemple, cet erratum sur la plateforme). Une mention avec hyperlien « Voir l’erratum concernant cet article » s’ajoute dans la version HTML et PDF de l’article. Puis, une note avec hyperlien vers l’article visé s’ajoute dans la version HTML de l’erratum.

Si vous choisissez plutôt de publier un erratum dans un numéro subséquent, vous n’avez pas besoin de nous aviser. Nous allons traiter l’erratum lors de la production du prochain numéro.

C. Rétracter un article

La rétractation sert à identifier un article publié comme étant scientifiquement invalide, que ce soit en raison d’une fraude scientifique ou d’une erreur de bonne foi. Il s’agit d’un mécanisme sain et normal qui aide à maintenir la justesse, la crédibilité et l’intégrité de la littérature savante. Afin de respecter les normes en vigueur et les bonnes pratiques, il est important de rétracter un article plutôt que de l’effacer complètement. De cette façon, on évite de confondre les personnes qui ont pu lire ou citer l’article depuis sa diffusion.

COPE (en anglais seulement) énumère les raisons qui peuvent mener ou non à la rétractation d’un article. Voici les motifs qui doivent mener à une rétractation :

  • preuves évidentes d’inexactitude des résultats (erreur majeure, fabrication ou falsification de données);
  • plagiat avéré ou publication redondante non autorisée;
  • violation de droits d’auteur et autres problèmes juridiques ou éthiques;
  • compromission ou manipulation du processus de révision par les pairs;
  • non-divulgation d’un conflit d’intérêts majeur.

Pour des scénarios de rétractation plus détaillés, l’annexe B de la Retraction Watch Database User Guide (en anglais seulement) est une bonne ressource.

Une rétractation n’est pas appropriée dans les cas suivants :

  • L’attribution de l’article, la contribution d’un·e auteur·trice ou l’ordre des auteur·trice·s sont contestés, mais les résultats de l’article demeurent valides.
  • Les résultats restent fiables malgré certaines erreurs qui peuvent être corrigées via une correction ou un erratum (voir la section B. de cette FAQ pour savoir comment procéder).
  • Les preuves sont insuffisantes pour justifier une rétractation ou l’enquête est toujours en cours. Une expression de préoccupation peut être appropriée dans cette situation (voir la question C.5 sur l’expression de préoccupation de cette FAQ pour savoir comment procéder).
  • Des conflits d’intérêts mineurs qui n’affectent pas les conclusions de l’article.

Bien qu’il soit préférable que la revue et les auteur·trice·s s’entendent sur le contenu de l’avis de rétractation, en l’absence d’un accord rapide entre les parties, l’avis de rétractation peut être émis sans le consentement des auteur·trice·s. La décision finale de rétracter un article relève de la responsabilité ultime du rédacteur ou de la rédactrice en chef, chargé·e de garantir l’intégrité du contenu scientifique publié. C’est une des raisons pour lesquelles il est judicieux de doter votre revue d’une politique en matière de rétractations et de corrections post-diffusion (voir par exemple la politique de la Revue canadienne de bioéthique et celle de la Revue pluridisciplinaire d’Éducation par et pour les Doctorant·e·s).

L’avis de rétractation peut être rédigé par l’auteur ou l’autrice de l’article rétracté, par le rédacteur ou la rédactrice en chef, ou par toute autre personne désignée par le comité éditorial de la revue.

Le titre de l’avis de rétractation doit contenir le titre, les titres parallèles (s’il y a lieu) et l’auteur·trice de l’article rétracté. Il doit prendre la forme suivante : « RÉTRACTATION DE : [titre de l’article rétracté]/[titre.s parallèle.s], par [auteur·trice] »

L’avis de rétractation doit mentionner les éléments suivants :

  • la référence complète de l’article rétracté incluant le DOI en hyperlien;
  • le nom de l’entité qui a initié le processus de rétractation (auteur·trice, revue ou institution);
  • la raison de la rétractation, exposée dans un langage clair, objectif et non ambigu;
  • la chronologie complète des événements (date de parution de l’article, début du processus de rétractation, date de parution de l’avis de rétractation, etc.);
  • la partie de l’article directement en cause, les données erronées, les conclusions invalides;
  • si une enquête institutionnelle ou une démarche de nature judiciaire est en cours.

Par exemple (cas fictifs) :

RÉTRACTATION DE : Les biais cognitifs / Cognitive biases / Los sesgos cognitivos, par Dominique Malton

En conformité avec les recommandations en matière de rétractation du Committee on Publication Ethics (COPE), l’article Les biais cognitifs de Dominique Malton, paru dans le volume 10 numéro 2, 2023, p. 7-20, doit être rétracté (https://doi.org/10.7202/0000000ar/).

Un lecteur a attiré l’attention de l’équipe de la revue Apprentissage et neurosciences sur le fait qu’une grande partie de la section Analyse de l’article, principalement les paragraphes 18, 19 et 22, est le résultat du plagiat d’un autre article sur le sujet (TREMBLAY, J. Pour comprendre les biais cognitifs : une revue de littérature. Revue d’études philosophiques et cognitives, vol. 8 no 1, 2019, p.108-132).

Nous avons d’abord contacté l’auteur en mars 2024. Les explications de l’auteur s’étant avérées insatisfaisantes de notre point de vue, nous avons contacté son institution d’appartenance en avril 2024. Une enquête institutionnelle ouverte en mai 2024 est arrivée à la conclusion que l’article était bel et bien le résultat d’un plagiat. Nous avons diffusé l’avis de rétractation le 8 juillet 2024 dans le volume 11 numéro 2 de notre revue.

Alix Magloire, rédacteur en chef de la revue Apprentissage et neurosciences

RÉTRACTATION DE : Émergence et diffusion sociale de la notion d’atychiphobie / The notion of atychiphobia: Rise and social dissemination, par Lucille Beverly Lavoie-Gagnon

À la demande de l’autrice et en accord avec l’équipe éditoriale de la revue Approches sociologiques du numérique, l’article « Émergence et diffusion sociale de la notion d’atychiphobie » de Lucille B. Lavoie-Gagnon, paru dans le volume 2 numéro 1, 2005, p. 32-42, est rétracté en date du 22 mai 2024 (https://doi.org/10.7202/0000000ar/).

Quelques mois après la parution de l’article en janvier 2024, l’autrice a identifié des erreurs majeures dans ses données de recherche, principalement celles exposées dans le tableau 3, ce qui invalide la majorité des conclusions de l’article. Par conséquent, nous nous voyons dans l’obligation de rétracter l’article.

Pour consulter notre politique en matière de rétractation : Politique de la revue

Suzanne Bélanger, directrice de la revue Approches sociologiques du numérique

Si un article de votre revue diffusé sur Érudit est rétracté, il faut nous en aviser le plus tôt possible. Vous devrez nous fournir les informations suivantes à l’adresse production@erudit.org (ou ULavalErudit@bibl.ulaval.ca si vous avez l’habitude de faire affaire avec le centre de production de l’Université Laval) :

  • l’URL de l’article visé par la rétractation sur Érudit;
  • une brève explication de la situation;
  • le fichier PDF de l’avis de rétractation.

La version numérique de l’avis de rétractation doit être diffusée le plus rapidement possible. Il sera donc ajouté au sommaire du dernier numéro de votre revue sur la plateforme.

Des règles sont émises par NISO (en anglais seulement) sur la bonne façon d’identifier des articles rétractés dans une base de données. Les modifications suivantes seront ainsi apportées par l’équipe d’Érudit à l’article rétracté :

  • la mention « RÉTRACTÉ / RETRACTED » est ajoutée au titre de l’article;
  • la mention « RÉTRACTÉ / RETRACTED » est ajoutée, en filigrane, sur toutes les pages du PDF;
  • la date de la rétractation est ajoutée dans le pied de page de chaque page du PDF et en note dans la version HTML;
  • si une version intégrale de l’article est disponible au format HTML, celle-ci est retirée et seules les métadonnées demeurent disponibles dans ce format.

De plus, l’avis de rétractation et l’article visé par ce dernier sont liés (voir cet exemple). La mention avec hyperlien « Voir l’avis de rétractation concernant cet article » s’ajoute dans l’entête de l’article en version HTML. De même, une note avec hyperlien vers l’article visé s’ajoute dans la version HTML de l’avis de rétractation.

Pour que la rétractation prenne effet, ces changements doivent être répercutés dans toutes les versions numériques de l’article. Il va donc de la responsabilité de la revue de s’assurer que l’article rétracté soit également modifié selon ces lignes directrices sur le site de la revue, sur OJS, et sur toutes les autres plateformes.

À noter qu’il est possible de faire retirer complètement, dans des cas exceptionnels, le contenu HTML et le PDF d’un article pour des raisons légales ou de sécurité publique. Toutefois, la notice reste toujours présente avec les métadonnées minimales suivantes si disponibles : titre, sous-titre, titre(s) parallèle(s), sous-titre(s) parallèle(s), auteur·trice(s), affiliation(s), ORCID, DOI, pagination, licence et date de publication.

Une expression de préoccupation est un avis qui indique au lectorat que les conclusions d’un article pourraient s’avérer invalides, mais que les preuves sont actuellement insuffisantes pour le rétracter. Par exemple, si un article est en voie d’être rétracté, mais qu’une enquête institutionnelle engendre des retards, il peut être judicieux de publier rapidement une expression de préoccupation en attendant la fin de l’enquête.

Il s’agit d’une pratique plutôt récente. La procédure pour émettre une expression de préoccupation est donc moins standardisée que pour la rétractation d’articles.

L’expression de préoccupation doit essentiellement contenir les mêmes éléments qu’un avis de rétractation. Veuillez vous référer à la question C.3 de cette FAQ pour connaître la procédure.

Par exemple (cas fictif) :

Expression de préoccupation : Les biais cognitifs / Cognitive biases / Los sesgos cognitivos, par Dominique Malton

2 mai 2024

Ceci est une expression de préoccupation concernant l’article « Les biais cognitifs » de Dominique Malton, paru dans le volume 10 numéro 2, 2023, p. 7-20 (https://doi.org/10.7202/0000099ar/).

Pour faire suite à une demande venant de notre comité éditorial en novembre dernier, une enquête visant un problème possible dans la méthodologie de recherche rapportée dans l’article a été initiée par l’institution d’appartenance de l’auteur. Nous publions donc cette expression de préoccupation pour inviter le lectorat à la prudence car les conclusions de l’étude pourraient s’avérer invalides. Selon les informations qui nous ont été transmises, le comité chargé de l’enquête se penche principalement sur un manquement potentiel dans le formulaire de consentement transmis aux participant·e·s de l’étude. Nous tenons à mentionner que l’auteur n’est pas nécessairement en faute.

Cet avis sera mis à jour au terme de l’enquête.

Alix Magloire, rédacteur en chef de la revue Apprentissage et neurosciences

Pour nous aider à diffuser l’expression de préoccupation, merci de nous fournir les informations suivantes à l’adresse production@erudit.org (ou ULavalErudit@bibl.ulaval.ca si vous avez l’habitude de faire affaire avec le centre de production de l’Université Laval) :

  • l’URL de l’article visé par l’expression de préoccupation sur Érudit;
  • une brève explication de la situation;
  • le fichier PDF de l’expression de préoccupation.